Ani Dilanian développe un travail centré sur la sculpture en taille directe et la gravure en taille douce. Ses œuvres naissent d’un contact direct avec la matière. Elle sculpte l’albâtre, le marbre, le granit et la serpentine, et grave sur zinc, bronze, bois et linoléum. Son approche repose sur le geste, la profondeur du trait et la présence minérale.
Formée à l’atelier de René Coutelle (1989–1999), elle a été récompensée à plusieurs reprises, notamment par des prix de sculpture en 1990, 2000, 2007, en septembre et décembre 2014 et en 2016. Son parcours dans la gravure s’est construit au sein d’ateliers reconnus, parmi lesquels ceux de Rena Tzolakis, de l’Academia Rafaello Urbino en Italie, du CNEAI à Chatou avec Christiane Vielle, et de l’École d'art J. Haddad à Sarcelles avec Cécile Baudoncourt.
Pour cette exposition intitulée “Le Chant des Pierres d’Arménie, ou le retour à Freud”, l’artiste réunit sculptures, dessins et estampes. Le public est invité à découvrir un ensemble d’œuvres où la matière façonnée dialogue avec le trait gravé, autour d’un cheminement personnel et artistique qui interroge mémoire, culture, formes et inconscient.